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mardi 30 décembre 2014

Adresses IP (v4) et masque de sous réseau


Les classiques : le netID et HostID

Pour aller plus loin dans l'étude des réseaux, il est indispensable de passer par un peu de théorie rébarbative, mais hélas nécessaire, nous allons donc essayer de faire çà en douceur....

Un masque de sous réseau, mais pour quoi faire?


Si tout le monde comprend implicitement à quoi sert une adresse IP, les choses se compliquent dès lors que l'on parle du masque de sous réseau. Pourtant, ce masque est indispensable dans le fonctionnement des réseaux locaux (LAN), et également lors du routage entre LANs (que l'on passe par internet ou non).

Le masque de sous réseau permet de déterminer la partie (nombre de bits dont la valeur est  0 ou 1) réservée à l'adressage (netid), et la partie (nombre de bits dont la valeur est 0 ou 1) utilisée pour adresser des hôtes (hostid :  les adresses IP que l'on pourra affecter à des hôtes).

Pour déterminer le hostid et le netid d'une adresse IP, il faut réaliser un ET logique entre l'adresse IP et son masque. Il faut donc transformer l'adresse IP (forme décimale) en forme binaire, idem pour le masque.


Conversion Décimal->Binaire

Les adresses IPv4 sont codées sous 4 chiffres en décimal: exemple 192.168.1.1

Pour calculer les netID et hostID (la partie réservée à indiquer le réseau, puis la partie réservée pour les hôtes, cad les adresses IP que l'on pourra distribuer).

Pour convertir ces 4 nombres décimaux en notation binaire, il existe plusieurs solutions, je vous propose celle-ci:

Les valeurs décimales possibles pour une adresse IP vont de 0 à 255. Soit 256 valeurs possibles.
Pour coder 256 valeurs possibles en décimal, il faut 2^8 bits (2^8=256).

Donc, une adresse IP 192.168.1.1 sera traduite en binaire par 4 chiffres de 8 bits en décimal:
192.168.1.1 = wwwwwwww.xxxxxxxx.yyyyyyyy.zzzzzzzz

Comment transformer du décimal en binaire?

Facile: dans le tableau ci dessous, 192 est en binaire, sur la ligne d'en dessous, sont représentés les 8 bits avec leur valeur correspondante en décimal: Le bit de poids fort (le bit le plus à gauche) correspond à la valeur 128 en décimal, le suivant 64, puis 32 etc, et le bit de poids faible (le plus à droite), à pour valeur 1 en décimal.


Pour convertir du décimal en binaire, il suffit de déterminer les bits que l'on va mettre à 1 pour obtenir 192 en binaire.
192-128, (premier bit de poids fort)=64, le bit de poids fort sera mis à 1
64=64 (second bit de poids fort) =0, le second bit sera mis à 1
tous les autres bits seront ensuite mis à 0
192 en binaire s'écrit donc 11000000

Faisons de même avec 168 en nous basant sur le même tableau:
168-128=40, le premier bit de poids fort sera mis à 1
40-64=pas possible, ceci donne une valeur négative, le second bit sera mis à 0
40-32=8, le troisème bit sera mis à 1
8-16=pas possible, car négatif, le 4ème bit sera mis à 0
8-8=0, le 5eme bit sera mis à 1
les bits restant seront à 0
168 s'écrit en binaire comme ceci: 10101000


Déterminer les parties netid et hostid, numéro de réseau et adresse de broadcast à partir d'une adresse IP et de son masque.

Maintenant que nous savons convertir du décimal en binaire, nous pouvons déterminer le netID et le hostID en réalisant un ET logique entre les deux (en binaire)

Rappels sur l'opération ET logique en binaire:
1 ET 1 = 1
1 ET 0 = 0
0 ET 1 = 0
0 ET 0 = 0

Voyons ce que ceci va donner avec l'adresse IP 192.168.1.1 et le masque 255.255.255.0
Ci dessous, 192.168.1.1 a été converti en binaire, et le masque aussi.
En troisième ligne, nous réalisons un ET logique.
En dernière ligne, on convertit les 4 chiffres binaires en décimal

Le numéro du réseau est 192.168.1.0, cette adresse IP n'est affectable à aucun appareil, il sert de frontière au sous réseau (le sous réseau commence à 192.168.1.0).

Le NetID est 192.168.1, c'est la partie permettant de déterminer avec quel sous réseau nous travaillons.
Le HostID est le dernier groupe de 8 bits: Celui dont tous les bits sont à 0. 
Nous pouvons faire varier ce dernier chiffre de 0 à 255.

Comme nous venons de le voir, sur ce sous réseau, le 0 représente le numéro du sous réseau et ne pourra pas être utilisé (il sert de frontière). Il existe une autre frontière: le broadcast.
L'adresse de broadcast est toujours la dernière adresse IP du sous réseau, ici ce sera 255 (se déduit intuitivement: la dernière valeur possible du dernier chiffre binaire).

Cette adresse de broadcast peut s'obtenir en réalisant un OU logique entre l'adresse IP et le masque inversé. Le masque inversé s'obtient simplement en mettant à 0 tous les bits à 1 et à 1 tous les bits à 0.

Ou logique:
0 OU 1 = 1
1 OU 0 = 1
1 OU 1 = 1
0 OU 0 = 0

L'erreur la plus classique


Est de considérer que tous les numéros de sous réseau commencent par 0 et ont pour adresse de broadcast 255. C'est une très grosse erreur, en fait, c'était vrai il y a 20 ans, lorsque les réseaux étaient découpés en classe d'adressage, mais depuis le temps, ce concept a disparu, et on ne parle plus que de masque CIDR.
On aura donc très souvent des numéros de réseau ne commencant pas par 0 et n'ayant pas comme adresse de broadcast 255.


Exemple: refaites les calculs, mais avec l'adresse IP 192.168.1.17 et le masque 255.255.255.240
Le numéro du réseau sera 192.168.1.16, et l'adresse de broadcast 192.168.1.31

La méthode intuitive est donc à proscrire, et pour bien comprendre ce fonctionnement il convient de réaliser plusieurs conversions manuelles....par la suite, de très nombreux outils existent sur le web pour réaliser automatique ces conversions.

Je vous conseille ici la calculette Cisco certification Kits subnet calculator qui est un excellent outil d'aide au découpage de sous réseaux.

CIDR

La notation "simple" des masques (par exemple 255.255.255.0) est désuette.
Aujourd'hui nous notons le masque de sous réseau en notation CIDR. (Classless Inter Domain Routing), qui consiste à indiquer simplement le nombre de bits utilisés dans le masque, précédé du caractère /

/24 représente donc un masque de 24 bits à 1 (soit 255.255.255.0 en décimal)
/26 représente donc un masque de 26 bits à 1 (soit 255.255.255.192 en décimal).

192.168.1.1 masque 255.255.255.0 s'écrit donc 192.168.1.1/24
192.168.1.17 masque 255.255.255.240 s'écrit donc 192.168.1.17/28 



Compliqué?

Il faut jouer un peu avec ce concept.
Armé de la calculette de cisco (ou autre) exercez vous à calculer manuellement les netid, hostid, numéro de réseau, adresse de broadcast pour bien comprendre le fonctionnement.
Seule la pratique permet de bien intégrer ces concepts.

Avec 3 ou 4 heures d'entrainement répartis sur une semaine, vous devriez être au top!



La suite: étude de réseau avec Cisco Packet Tracer


Nous sommes désormais armés du minimum pour étudier nos premiers réseaux dans le simulateur packet tracer.

Je vous invite donc à télécharger Cisco Packet Tracer 6 et l'installer sur votre PC, car la prochaine fois, nous allons étudier plus finement le fonctionnement des réseaux avec cet indispensable outil de formation.










lundi 29 décembre 2014

Amiga OS4 FE sur WinUAE 3


Intro


Après avoir testé l'AmigaOS4.1 sur les différentes bétas de WinUAE, le temps est venu de faire une nouvelle procédure d'installation du fait que WinUAE ait atteint la version 3 dernièrement, et que l'OS4.1 Final Edition a été publié.

Cet OS4FE étant vendu dans les 35€, il serai dommage de s'en priver....

L'intégralité des manipulation ne sera pas détaillé, elles sont déjà présente dans le précédent tutoriel.

Réglages de WinUAE:

La compatibilité avec les cartes BPPC est désormais assurée dans WinUAE 3, apportant un indispensable confort d'utilisation.Cependant, seul le standard IDE étant supporté, et ce dernier s'avère extrêmement long sous WinUAE, ce qui pour ma part est un critère déterminant, cette solution BPPC ne sera donc pas étudiée.

Vous trouverez ici les réglages a apporter à WinUAE 3 pour pouvoir démarrer l'installation de l'OS4.1FE.


Le CPU

Réglages chipset (A4000)

Réglages chipset avancés...ras





Ici, pour les roms de la CyberStormPPC, il est nécessaire d'obtenir les roms pour la cyberstorm PPCet pour la Picasso IV.
Tout ceci est disponible soit sur le site http://eab.abime.net/ il faut s'y inscrire et demander l'accès à "The Zone" dans le "user panel" et pour les Roms de Picasso IV c'est ici
sinon, tout est packagé ici

Les propriétés de la RAM: il faut penser à régler les 128Mo de RAM de la Cyberstrom à 128Mb, seulement 2Mb de chip, il est possible de faire planter le système an donnant de la fast ram sur motherboard (qui ne sera de toutes façons pas prise en compte par l'OS4)..
Vous pouvez ajouter 256Mo de Z3 Fast, elles seront automatiquement prises en charge comme SWAP, ce qui fera un disque de SWAP plus rapide qu'en utilisant un disque SCSI dédié



Au niveau des disques durs et Cds, un premier HD de 2Go, réglé sur 'accelerator board", "0", en lecture/écriture, et ne pas oublier de cliquer sur "Enable RDB".



Il faudra également ajouter un lecteur de CD en utilisant le contrôleur "Accelerator board SCSI", "1". Le CD sera inséré dans ce cas présent dans le lecteur F: du PC (j'ai eu des soucis de lecture du CD reportés par l'OS4 lors de l'installation en utilisant une image ISO montée dans WinUAE, donc je n'utilise que le CD physique, qui passe sans soucis).



Dans la partie expansions, régler la Picasso IV, et la A2065 Z2 sur SLIRP+OpenPorts


La section "Display"....



Cliquer dans la section "Game ports", et cochez "install virtual mouse driver", ceci est utile si vous prenez le contrôle à distance du PC qui va émuler l'OS4, sinon le pointeur de la souris dans OS4 va devenir rapidement....fou....



On démarre sur le CD, et on prépare le disque dur


Si tout est bien réglé, vous devriez voir dès les premières secondes du démarrage l'écran suivant, confirmant que vous avez bien démarré depuis le CDROM


Suite à cela, le joli écran rose va apparaître, la carte PPC est désormais active



Une première petite fenêtre DOS....
Si vous restez suite à cette fenetre amigados bloqué sur l'écran rose, pensez à "triturer l'option "Stopped 68k CPU idle modes", dans mon cas, ceci a été salvateur.



On va cliquer sur 'Start the AmigaOS4.1 installation utility".

Régler sur Langue Française, Clavier Français, et décochez classic amiga keyboard.

Confirmez les conditions d'utilisation, et prennez note que JXFS n'est plus supporté, toute partition sous ce format sera monté automatiquement en lecture seule.

On émule un Amiga 4000, confirmez cette option

Puis "Run Media Toolbox"
Sélectionnez la partition créée, cliquez sur le bouton "Install", confirmez les paramètres, et sauvegardez les modifications sur le disque.
Enfin, cliquez sur le bouton "edit file system".


Ajoutez en premier votre partition (bouton add partition), puis cliquez sur "Add, remove or edit filesystem", et sélectionnez le SmartFileSystem
le dostype est 53465300 (SFS), il faut l'éditer manuellement.


Sauvegardez tout ceci sur le disque avec le bouton approprié, puis rebootez comme demandé....


Reprenons la procédure, mais cette fois ci, il suffira de formater le disque en mode rapide (et non pas lancer media toolbox).


On installe OS4.1FE


Après formatage rapide de la partition, l'installation est on ne peux plus classique, et dure environ 7 minutes.
Il reste des applications à installer (extras install), ceci est nécessaire entre autres pour obtenir OWB.
MUI4 est bien inclus en standard.
N'oubliez pas d'installer l'ethernet.device pour pouvoir régler convenablement l'accès réseau (voir précédent tutos)


Benchmarks









Les performances sont dans l'ensemble un peu plus élevées que dans les dernières versions de WinUAE.
Le confort est là, il manque juste de la RAM pour que cette bestiole soit pleinement super efficace.

Cette version à 35€ est un superbe outil au quotidien, pou aligner quelques lignes de code durant les temps morts de la journée!













dimanche 19 octobre 2014

Systèmes de fichiers Amiga: Le récap sous OS4

Au cours de mes expérimentations sur l'AmigaOS4 avec WinUAE, je me suis retrouvé régulièrement à chercher les mêmes infos: quels sont les dostypes à appliquer à  une partition, ainsi que leurs caractéristiques. Voici un récap:


D'autres systèmes de fichiers existent (Les anciens FastFileSystems), s'ils permettent de démarrer OS4 sous WinUAE, ils sont très lents, et posent rapidement problème avec leurs limitations de taille de noms de fichiers ou de partitions.

JXFS n'est pas bootable et ne dispose pas à priori d'outils de support en cas de problème sur le disque dur, idem pour SFS\02.

Pour booter il faudra donc choisir entre SFS\00 ou SFS\02.
Etant donné qu'il s'agit ici d'une utilisation sous WinUAE, j'ai choisi SFS\02 (qui permet de stocker par exemple des ISO de DVDs car >4Go et non supportés sous SFS\00)...Il est si facile de faire uen sauvegarde d'un fichier de disque virtuel sous Windows....





lundi 13 octobre 2014

A propos du blog

Né de l'idée de procédurer l'installation d'un vieil OS cher à mes yeux ce blog a rapidement pris une autre route.

Il s'agissait de faire un blog le plus souvent que possible orienté procédures et tutoriels.


  • Une partie Réseaux sera plus approfondie que les autres parties, aussi elles contiendront quelques cours (sous une forme plus ou moins similaire que les cours que je donne dans ma vraie vie). Le réseau, on s'y perd tous très vite, je propose donc de reprendre les bases, puis d'attaquer les tutoriels/procédures (mais pas sans....les bases!). 
  •  Comme je suis un curieux des systèmes d'exploitation, je publierai de temps en temps mes avis sur tels ou tels OS. 
  •  Puisque je fais aussi du serveur, il y aura des procédures serveur.
  •  Et puis bien entendu, des articles sur cette vieille chose qu'est l'Amiga. 

 Tout ceci restera donc purement informatique!


 N'hésitez pas à me faire savoir ce qui vous 'emballe' (réaliser ces articles prend du temps), et....pensez à cliquer de temps en temps pour faire rentrer de quoi m'acheter une Ferrari! (ou disons un paquet de bonbons à ma fille!), et qui est une autre raison de me faire savoir que vous appréciez ce contenu (ou pas!).

Réseaux - Partie 1 - Introduction - LAN/WAN/DHCP/DNS...En quelques mots.

Approche simple: le réseau à domicile

Nous disposons presque tous à notre domicile d'un réseau local, un réseau informatique dont l'élément central est la "box" (qui est un routeur...entre autres), puis d'un ou plusieurs équipements informatiques (pcs, tablettes, smartphones, imprimantes, consoles de jeu....)  connectés soit en Wifi, soit avec un câble réseau "que l'on appelle souvent un câble RJ45".

Toute communication informatique qui "sortira" par la box à la direction d'un ami, ou d'un site internet sera considérée comme transitant dans le WAN (Wide Area Network), c'est à dire tout simplement "le réseau internet", "internet" (INTER NETworks).


Lorsque nous relions un PC (que ce soit par Wifi ou avec un câble réseau) à la "box" de la maison, nous savons qu'il doit obtenir une "adresse IP" de la box, mais pas seulement! La box va, lorsque le PC sera connecté à celle ci, distribuer en plus de l'adresse IP à utiliser par le PC:
  • un masque de sous réseau
  • une adresse IP de passerelle
  • un ou plusieurs serveurs DNS.
Ceci se passe si l'ordinateur est configuré pour obtenir ces informations automatiquement, (ce qui est la plupart du temps le cas)  et qui ressemble à ceci sous Microsoft Windows:

Nous voyons bien que "obtenir une adresse IP" automatiquement est coché, est que les trois champs grisés en dessous sont bien "Adresse IP", "Masque de sous-réseau", "Passerelle par défaut", et "Serveurs DNS Préféré" puis "Serveur DNS Auxilière".

A quoi ces paramètres servent t'ils plus précisément?

  • Pour pouvoir communiquer entre elles, des machines dans un réseau informatique TCP/IP (le cas dans 99% des cas), ont besoin d'une adresse IP, et d'un masque.
  • Le couple adresse IP et masque permet de définir le nombre de machines qu'il est possible de faire dialoguer dans un même réseau.
  • La passerelle est un élément matériel qui permet aux machines de communiquer avec d'autres machines situées sur un autre réseau.


Revenons à notre exemple "à domicile" et faisons le parallèle.

  • Le sous réseau est mon domicile (c'est aussi mon LAN: Local Area Network ou Réseau local).
  • La passerelle c'est ma box internet. C'est bien elle qui me permet de passer d'un sous réseau (mon LAN/Réseau local), à un autre (Internet par exemple).
  • Le couple adresse IP/Masque de sous réseau que m'a affecté ma box me permet de définir combien de machines peuvent dialoguer sur mon LAN.
  • Le DNS (Domain Name System), est un mécanisme (on appelle çà un protocole dans le monde des réseaux), qui permet de transformer un nom en adresse IP. Par exemple, lorsque vous vous connectez sur http://www.google.fr, vous ne connaissez pas l'adresse IP du site www.google.fr, votre ordinateur a toutefois besoin de connaitre l'adresse IP de google pour pouvoir "dialoguer" avec ce site. Il va donc demander aux DNS de bien vouloir lui communiquer l'adresse IP du site google.Fr.
  • Le DHCP (Dynamic Host Control Protocol) est un mécanisme (on appelle çà un protocole.....) qui permet de distribuer les adresses IP/masques de sous réseau, passerelle, et DNS s'intitule.
    Pour connaitre précisément les paramètres distribués par le dhcp, il suffit de lancer cmd et saisir ipconfig /all.




ipconfig /all rapporte un grand nombre d'autres informations comme "adresse physique", IPv6, bail, NetBIOS, nous approfondirons ces concepts en temps et en heure.





La BOX à domicile: un concentré de technologies:


En décortiquant les fonctionnalités vues ci dessous, on en déduira que la box contient à minima les fonctions de:
  • Routeur (pour aller sur internet)
  • DHCP (pour distribuer @IP, masque de sous réseau, DNS, passerelle)
  • DNS (comme nous le voyons dans la copie d'écran, le DNS à la même IP que la passerelle)
Nous pourrions citer des tas d'autres "services rendus", comme NAT, PAT, DMZ, NTP....et bien plus selon les modèles....

Un premier schéma de LAN

Pour mieux saisir visuellement, ou plus tard mieux planifier le déploiement de réseaux, il faut prendre dès à présent l'habitude de représenter un schéma des réseaux dont nous parlons. Voici ci-dessous le schéma d'un réseau local type "maison".

La partie en vert est le LAN
Le WAN est représenté par un nuage.

Les équipements informatiques sont reliés au routeur (box adsl), qui assure la liaison avec le monde extérieur. 
Schéma de réseau minimaliste


La prochaine fois

Nous approfondirons le concept d'adresse Ip et de masques de sous réseau. Ce sera l'occasion de faire quelques petits exercices de calculs, pas très compliqués certes, ils sont à la portée d'un élève d'école primaire, mais rébarbatifs. Cependant, c'est indispensable de bien comprendre le mécanisme avant de pouvoir s'attaquer à des choses plus sympathiques. Comme ils sont rébarbatifs ces calculs, les apprenants ont tendance à "sauter" cette partie et c'est une grave erreur, c'est la seule partie qui ne mérite pas d'être étudiée à la légère....Et c'est si simple!







Amiga OS4 sous WinUAE - La situation avec la version 2.9 beta20

WinUAE 2.9beta20 : La fin des instabilités en vue

Les tutoriels d'installation réalisés précédemment sur ce blog ont été réalisés sur la beta 17 de WinUAE.

Cette version beta présentait un désagrément de taille: Des lors que l'on utilisait la combinaison alt+tab pour revenir au bureau de Windows, il y avait de très fortes chances de voir WinUAE "geler", pour parfois, au bout d'un certain temps se remettre a fonctionner, ou bien rester gelé pour toujours.

Sans utiliser ces combinaisons, après 30 à 90 minutes d'utilisation, l'OS4 émulé finissait de toutes façon par se "geler" pour toujours, tout en ayant WinUAE qui continuait à "travailler".

Les beta 18 et 19 n'ont pas franchement amélioré cette situation, si ce n'est même de l'empirer.

En date du 12 Octobre, Toni Wilen a publié la beta 20 de WinUAE 2.9 (soit à peine deux mois après la sortie de la première beta de WinUAE PPC), la situation s'est considérablement améliorée!!!!




Le point sur ce qui marche bien, et ce qui fonctionne moins bien


  • Il m'est hélas impossible de compiler le moindre helloworld.c dans Codebench
    Certes Codebench utilise tout un tas de dictionnaires (qui est sont longs à charger au lancement) et pompe la RAM, mais c'est pratique au quotidien pour l'édition du code...

    Malgré la présence d'une partition de SWAP, des son lancement, Codebench râle toutes les 30 secondes en indiquant "qu'il reste moins de 10Mo disponible et qu'il faut tout sauvegarder et fermer l'application"....En lançant un petit helloworld a compiler, Codebench "freeze" très souvent  l'OS4 lors du processus de création du fichier exécutable (mais pas toujours).
  • Le même programme compilé à la main lui compile et fonctionne normalement:
  • Il est désormais possible de basculer à volonté de Windows à OS4 dans WinUAE sans craintes de geler l'OS4. En test intensif depuis 24 heures, ceci ne semble plus poser aucun problème.
  • Une grosse session de codage/compilation de 4 heures à eu lieu (STormC5ED+make manuel), sans trop de soucis.
  • L'OS4 freeze de temps en temps, sans que beaucoup de mémoire ne soit consommée, ni trop de puissance de calcul, pour des raisons encore obscures!
  • L'économiseur d'écran en plante plus l'OS4 comme précédement
  • Les performances (CPU/RAM/Accès disques) sont quasi identiques à la beta17, voir le billet "benchmark"
Alors, utilisable ou pas?

Comme pour les précédentes remarques, l'OS4.1 est utilisable, mais sans apporter le confort d'une solution matérielle dédiée. L'émulateur est bien plus stable (encore quelques plantages, mais ceci vas mieux), l'OS4 "freeze" moins, mais ceci lui arrive encore, surtout lorsque la mémoire est saturée :
  1. soit le système de SWAP mis en place par Hypérion est très mauvais
  2. soit ma partition SWAP est trop grande pour les 128Mo de RAM de la CyberStromPPC, 
  3. soit WinUAE est encore en cause

Je pense qu'il s'agit des trois à la fois, et dans l'ordre de leur énumération....

Stay tunned!


samedi 4 octobre 2014

Première approche de Windows 10 technical preview

J’attendais, comme tous les curieux du genre, Windows 9. ET puis, non, il n'y aura pas de Windows 9, ce sera Windows 10, nous avons du glisser dans une faille temporelle sans le savoir, et nous avons raté celle mouture. Est-ce bon signe? 

Pas mal d'avertis ont l'habitude de dire que Microsoft sort une version "bonne" de Windows, puis une mauvaise, puis une bonne etc....Donc au vu de l’accueil que la population a réservée à Windows 8, Windows 9 aurai du être bon, et donc Windows 10 plutôt moyen.

Puisque nous avons a disposition une "technical preview" (donc à priori nous aurons droit plus tard à une release candidate, sorte de préversion finale....), faisons le grand saut.

Installation


Pour installer cette pré version, il faut s'inscrire au "Windows insider program" afin d'accéder à l'ISO.
Cet ISO étant sans clé, j'imagine sans avoir cherché à vérifier que l'ISO tourne déjà sur les sites de torrent/de partage de tout ce que vous voulez, tout le monde ne voulant pas "donner" une adresse mail à Microsoft...

Une fois l'image ISO téléchargée, cet OS a été virtualisé dans VMWare Workstation, et l'installation m'a semblé identique à celle de Windows 8....Une remarque, comme pour les versions précédente de l'OS, il est déroutant que l'OS propose en premier lieu "de faire une mise à niveau de l'OS installé" alors que le disque dur est vierge, mais bon, c'est comme démarrer/arrêter/redémarrer, il y a certaines logiques avec lesquelles je ne suis pas en phase!

Au passage, si vous vous connectez avec un compte créé en ligne avec Windows 8, vous retrouverez une bonne partie de vos paramètres dans cette préversion (mdp/écran acceuil/documents du cloud...).


Allez, c'est une technical release, mais il n'y a pas de raisons pour Microsoft de ne pas faire un peu de pub durant l'installation pour son magasin en ligne intégré à l'OS (comment çà, la commission Européenne n'a pas encore sanctionné cette pub illégale?).



Une fois installé, l'OS occupe 10,6Go sur le disque dur. Comme pour les versions précédentes des OS de Microsoft, je trouve que c'est bien trop volumineux!



Premières impressions.


Au premier abord, j'ai l'impression de me retrouver devant un Windows 8 service pack 2 (ou Win8.2 si l'on peut dire).


Bien entendu, le menu démarrer est de retour...dans la partie gauche de ce menu démarrer, nous y retrouvons la forme classique (de Win7)  des applications, et sa partie droite contient....des tuiles de Windows 8. Comme sous Win8.1, effectuer un clic droit sur le menu démarrer propose des raccourcis texte vers pas mal de paramètres de l'ordinateur et outils.

Durant des années, la touche "Windows" du clavier ne m'a jamais servie, pas plus qu'à l'ensemble des utilisateurs. Et puis j'y ai trouvé avec Windows 8 une vraie utilité....Avec Windows 10, vous ouvrez tout simplement le menu "démarrer"...comme avant!







On ne boot plus par défaut sur l'écran d’accueil avec les tuiles, mais sur le bureau classique (dommage, je m'était bien habitué à cet écran d’accueil à tuiles, et de toutes façons dans Win8.1 il était bel et bien possible de booter directement sur le bureau).Il est toutefois possible de demander à ce que l'cran d’accueil avec les tuiles fasse office de menu démarrer.



On est moins perturbé par les charmbar, qui avaient tendance à apparaître sans que l'on ne l'ai souhaité. Par contre, quand on a pris l'habitude de pointer dans le coin inférieur droit de l'écran pour redémarrer le PC et que rien ne se passe, on se dit qu'il va falloir encore changer ses habitudes...car désormais, on redémarre et arrête l'OS en haut du menu démarrer de windows!





Il existe désormais un système de notification plus sympa qu'auparavant: Avant les notifications du système apparaissaient la plupart du temps juste au dessus de l'heure (en bas à droite de l'écran, au dessus de l'horloge). Win8 a apporté un système de notifications apparaissant en haut à droite de l'écran, et ce comportement a été généralisé dans l'OS...c'est agréable, et çà ne m'a pas semblé intrusif.








Il y a ENFIN un système à plusieurs bureaux!

C'est pour moi la seule fonctionnalité vraiment intéressante découverte jusqu'ici.

Mais ici Microsoft ne fait qu'implémenter une fonctionnalité déjà existante sur la plupart des autres systèmes d'exploitation depuis probablement 2 décennies...

Une petite icône dans la barre des tâches fait apparaître tous les bureaux "virtuels" existants, on a la possibilité d'en rajouter. Ce qui est pratique, c'est que depuis n'importe quel bureau virtuel, on sait si une application a été lancée sur un autre bureau virtuel, et il est possible de switcher vers cette appli/Ce bureau virtuel très facilement. Par contre, je n'ai trouvé aucun indicateur visuel simple permettant de savoir sur quel bureau virtuel on se trouve....



Les applis "metro" sont une vraie plaie. occuper tout l'écran pour présenter quelques informations, c'est ridicule, car on ne pouvait plus interagir avec les autres applications sans "switcher". Désormais, les applis metro sont dans une fenêtre que l'on a la possibilité de redimensionner, ce qui les rend moins désagréables, mais je ne me fait décidément pas à l'interface Metro...Trop épuré à mon gout.








  • Pour le moment, je n'ai pas trouvé comment me connecter à un autre compte (il n'existe plus de "se déconnecter" ou "changer l'utilisateur". C'est certes une technical preview.
  • Une autre fonctionnalité détectée est la présence, outre du voisinage réseau, d'un groupe "homegroup", dont la description laisse suffisamment dubitative pour n'avoir aucune envie d'essayer: ceci semble à une méthode pour les purs néophyte pour remplacer les quelques clics nécessaires pour partager un dossier sur le réseau. Au final, je pense que ceci va perturber quelques utilisateurs...néophytes.
Conclusion

La sortie de l'OS est prévue pour le milieu 2015, soit un peu moins d'un an. En sachant que les 6 derniers mois seront probablement dédiés aux tests d'une release candidate, il ne reste plus que 6 mois à la firme de Redmond pour apporter les briques majeures de ce nouvel OS avant stabilisation.

Dans l'étal actuel des choses, je considère Windows 10 comme un simple Windows 8.2
Windows 8 étant "cramé" (autant que l'a été Windows Vista des sa sortie), on peut comprendre que Microsoft ai décidé de passé à la version 9....Mais il n'y a pas de quoi sauter une version (la 9) pour arriver à 10, là ou finalement l'OS tel quel ne ressemble qu'au Windows8 tel qu'il aurai du être dès sa sortie.

Décidément, Microsoft semble rencontrer bien des difficultés quand aux directions à faire prendre à son OS, qui se cherche de plus en plus.

Nous sommes très loin d'un révolution du type Windows XP face à 95 ou Windows 7 face à XP....Il s'agit dans l'état actuel des choses d'une simple évolution de l'existant, sans grande saveur, mais juste avec les petits fignolages qu'il manquait à Win8!

Espérons que les rumeurs selon lesquelles l'upgrade serai gratuit pour les utilisateurs de Win8 seront réelles, car je n'investirai pas dans une mise à jour qui pour moi ne mérite que le nom de service pack et rien d'autre!


mercredi 1 octobre 2014

Introduction aux réseaux

De la pédagogie du réseau


J'ai du replonger récemment dans les ouvrages réseau (des livres) dont je dispose. Et c'est avec un certain effroi qu'ont resurgi mes angoisses ressenties en cours de réseau à l'école il y a fort longtemps.

Car oui, voyez-vous, à l'école on vous apprend que le réseau, c'est d'abord le modèle OSI à 7 couches, que ce modèle c'est LE modèle de référence incontournable qu'il faut connaitre par cœur et savoir répondre du tac au tac que tel protocole agi sur tel niveau de la couche OSI. Puis, quand vous avez commencé à comprendre, on vous dit que tout ceci çà ne sert presque à rien car presque aucun protocole (aucun?) ne répond aux spécifications du modèle OSI (de l'ISO), car en fait il y a le modèle TCP/IP qui lui est omniprésent, et n'englobe que quelques couches de OSI, et encore, pas de la façon dont OSI l'a préconisé.

A vos souhaits!

Et puis, hop, on reviens sur le modèle OSI à 7 couches, et on vous apprend pendant un LONNNNG moment la couche de niveau 1, vous arrivez très péniblement à Ethernet et vous vous dites que çà va commencer à devenir intéressant parce que tous ces codages manchester et autres 10Base TXYZH4 c'est vraiment pénible, et on continue à vous arroser de concepts abjects.

Arrivé au second semestre de cours, quand vous attaquez IP, vous ne comprenez plus rien aux réseaux, et vous vous demandez bien pourquoi vous avez choisi d'apprendre l'informatique, vous êtes totalement démotivé.

Alors ce type d'approche conviens bien à pas mal d'informaticiens, peut-être qu'ils ne font que s'en accommoder, ou peut être qu'ils font partie intégrante de ce monde là et que pour eux, tout ceci est naturel, mais pour ceux qui n'accrochent pas, il y a des alternatives fort heureusement.

Avec de nombreuses années de pratique en entreprise à divers postes, je suis convaincu aujourd'hui que des approches plus didactiques, plus terre à terre, plus impliquantes pour l'apprenant sont la clé d'une compréhension rapide du fonctionnement des réseaux locaux, du routage et tous les concepts qui tournent autour. 

Cette série d'article est donc dédié à vous cher lecteur, si cette introduction a fait vibrer en vous quelque chose, si vous avez hâte d'enfin comprendre ce côté "magique" et "impénétrable" de l'informatique....Et si vous appréciez le travail, n'hésitez pas à le faire savoir!

Je vais donc m'atteler lorsque le temps me le permettra a introduire "les réseaux" auprès de ceux dont la technique traditionnelle dite "de la couche OSI" n'a pas eu de résultat particulièrement probant.

Dans l'attente, à vos câbles RJ (droits ou croisés?)

Benchmark(s) de l'Amiga OS4 sur WinUAE

PC1: Portable Sony Vaio, core i7 2640M @2,8Ghz, 16Go de RAM, 256Go SSD. carte graphique intégrée au processeur
PC2: Tour custom, i5 2500 @ 3,3Ghz, 24Go de RAM, SSD, WinUAE hébergé sur du RAID1 logiciel non SSD. carte graphique nvidia 560Ti
Système émulé: AmigaOS4.1 Classic, CyberStormPPC 128Mo, parition de SWAP de 1Go

Benchmark avec Sysmon pour PC1


Benchmark Ragemem PC1 vs A4000 PPC 604e@366Mhz 

Ici on remarque que la solution émulée avec WinUAE est plus performante que le couple Amiga4000/CyberstormPPC haut de gamme de l'époque.


Benchmark Ragemem PC1 vs Sam440ep @ 600Mhz

Si l'on compare par contre à une carte mère dédiée à l'AmigaOS4 (une carte déjà un peu ancienne, l'une des moins performante en fait), on constate que la solution émulée est plus lente que cette carte mère d'entrée de gamme, la gestion de la mémoire reste globalement à l'avantage de WinUAE cependant...

Benchmark SDL PC1 vs A1200 PPC 603e @ 330Mhz + Carte graphique Cybervision

Ici, clairement WinUAE prend du plomb dans l'aile avec la carte Intel HD.



Benchmark avec Sysmon pour PC2

Benchmark Ragemem PC2 vs A4000 PPC 604e@366Mhz 
Cette machine est plus performante, le processeur n'étant pas une version pour ordinateur portable. L'Amiga4000 et sa "grosse" carte PPC est clairement mis au tapis sur tous les points.

On peut en conclure que sur un PC fixe un peu récent, les performances sont bien meilleurs que le meilleur des Amiga4000 PPC (et l'émulation ne tourne que sur un seul coeur!!!).





Benchmark Ragemem PC2 vs Sam440ep @ 600Mhz
Ici celà deviens intéressant, sur cette machine, l'OS est plus rapide que la version la plus ancienne (et le plus lente) des machines PPC Sam440 dédiées à l'AmigaOS, et pas d'une seule petite courte tête!!!



Benchmark Ragemem PC2 vs Sam460ex @ 1150Mhz
Cette sam est la machine "milieu de gamme", encore actuellement fabriquée. On constatera que la sam est plus performante au niveau du cache, mais encore une fois, les accès mémoire sont à l'avantage de WinUAE. Pour avoir eu une Sam de ce type là récement, au niveau utilisation, l'OS4 boot plus vite sur UAE, mais le confort d'utilisation est quand même supérieur sur la Sam460ex...Nous parlons toutefois ici d'une solution à 130€ sous WinUAE, et le prix d'une machine PC neuve estimé à environ 800€ (à l'époque ou je l'ai achetée chez un petit revendeur du coin) vs une machine Amiga dédiée et complète pour un prix équivalant.


Benchmark Ragemem PC2 vs X1000
Heureusement, la solution sous WinUAE n'est pas aussi performante qu'un AmigaOne X1000....LA machine haut de gamme, en attendant le X5000 début 2015 (environ....).




Benchmark SDL PC2 vs A1200 PPC 603e @ 330Mhz + Carte graphique Cybervision
Ici çà se passe très bien pour WinUAE...


Benchmark SDL PC2 vs X1000
Et face au X1000, bien évidement, WinUAE ne gagne pas



Conclusion

J'ai toujours pensé que les différents successeurs à la tête du développement de l'AmigaOS faisaient une erreur en s'enfermant dans une architecture non optimisée pour développer des ordinateurs.
Force est de constater qu'avec un émulateur PPC qemu intégré/bricolé en un mois, Toni Willen (qui effectue depuis quelques années la maintenance de WinUAE) a réussi a fournir un émulateur capable de rivaliser avec les machines dédiées d'entrée de gamme, pour un coût moindre.

J'espère sincèrement que cette situation va aboutir au développement de machines Amiga dédiées (PPC) en version "low cost", pour attirer de potentiels utilisateurs (un émulateur reste un émulateur, un "vrai" ordinateur reste toujours plus confortable) plutoî que la vente d'une machine d'entrée de gamme à 600€ minimum. Pour mémoire, ce qui a fait le succès de l'Amiga a l'époque était une machine techniquement plus avancée que les autres, à un prix très abordable (3000FF pour l'Amiga500 à la grande époque, soit quelques 450€). Je pense qu'un AmigaPPC à 300€ tout compris aurai un fort potentiel de développement, mais rare sont les curieux qui peuvent investir 600€ minimum pour tester un OS....WinUAE comble ce besoin!

Mais j'espère aussi et surtout qu'Hyperion va se décider enfin a basculer vers les plateformes x86/X64, comme Apple à l'époque...

Bien entendu, le fait d'être resté sur la plateforme PPC a eu le mérite de maintenir vivant un écosystème de niche avec quelques constructeurs qui survivent tant bien que mal et des licences non piratées puisque non utilisables sur des machines Mac PPC ou PC tout court.

Espérons que WinUAE redistribue favorablement les cartes pour tout le monde, et qu'Hyperion ne décide pas simplement de ne plus maintenir la version OS4 pour "Classic", mais au contraire de l'optimiser....a priori, le stock modial de licences AmigaOS4 Classic étant en voie d'extinction depuis un mois!!!

Discussion sur la validité des chiffres

Il s'agit ici de copies d'écran réalisées sur deux machines assez récentes. Ragemem est l'outil "de référence" pour comparer des machines Amiga entre elles. Quelle est la réalité des chiffres sur une machine PPC émulée, n'y a t'il pas de biais, de faux calculs positivement avantageux à WinUAE à tort? Je n'en sais rien, mais ce que je peux peux dire, c'est que cette solution tourne plus vite qu'un MicroAOne (que j'ai utilisé pendant un bon moment), minus une carte Gfx qui rame, et que la solution reste moins rapide à l'usage et moins confortable qu'une Sam460ex (que j'ai eue, mais moins longtemps).





Amiga OS4 sur WinUAE - Partie 5 (Activer le SWAP)

128Mb de RAM c'est trop peu!

Certes, l'AmigaOS est économe en ressources, certes.
Certes, dans les années 90, disposer de 128Mo de RAM, c'était déjà très bien.
Mais pour faire tourner par exemple les mastodondes du net comme timberwolf (firefox) ou lancer la compilation d'un programme un peu épais, nous allons avoir de sérieux soucis de mémoire et rapidement!

L'AmigaOS est capable d'utiliser une partition de SWAP afin de compenser les limitations en mémoire. Cet aspect de l'OS est un peu "magique", car il est très peu documenté, on sait seulement que le kernel est capable d'utiliser tout seul comme un grand la partition de SWAP, mais on ne connais pas grand chose de la consommation de mémoire RAM effectuée par ce système.

Il est simplement recommandé de ne pas créer de partition de SWAP supérieure à 1Go.

Aussi, dans WinUAE, nous allons créer un disque dur virtuel de 1Go, en le plaçant toujours sur notre contrôleur SCSI (j'ai mis en position 3), il faut rendre le disque actif en lecture/écriture.
Pensez à sauvegarder cet ajout de disque dur dans votre config de WinUAE;)


On démarre l'OS4, et on va ensuite dans l'icone du workbench/System/Media Toolbox.
Il faudra "Installer" le nouveau disque dur, puis l'éditer pour lui ajouter une partition de SWAP qui occupera tout l'espace (les 1Go).

Et on enregistre tout çà.
NB: MediaToolBox m'a indiqué également que mon premier disque dur (celui de boot) avait été modifié, et m'a demander d'enregistrer les modifications, ce que j'ai fait, sans conséquences négatives sur la suite à priori;) Normal? Erreur de manipulation de ma part? Je ne sais pas!

Avant de redémarrer le système, regardons un peu ce que l'OS4 peut nous dire de sa gestion de mémoire en ouvrant le shell et en tapant la commande memstat
Il est bien indiqué tout en pas que nous n'avons pas de "pagers" actifs.

On redémarrer et comme tout est magique et que celà fonctionne tout seul, et bien autant quand même essayer de vérifier si ce SWAP a bien été pris en compte...Donc encore un petit coup de memstat....
Et hop, on constate bien que l'OS4 a pris en compte un matériel de SWAP connecté au contrôleur SCSI de la CyberstormPPC, sur l'unité 3 (il s'agit bien de notre partition de SWAP).

Super, on a désormais un système qui va pouvoir SWAPER comme Windows quand il y aura besoin de RAM (Hum...ma machine Windows étant équipées de 48Go de RAM, j'ai bien entendu désactivé le SWAP....décidément, l'Amiga est à la traîne quand même).

Notre SWAP est actif!




Amiga OS4 sous WinUAE - Partie 6 (Conclusion)

Dans les premières parties de ce tutoriel, nous avons vu comment installer l'OS sur WinUAE avec l'option PPC. Si vous avez utilisé les bonnes ROMs, avez configuré correctement la mémoire dans WinUAE, et avez déjoué les pièges de l'installation des partitions (et du système de fichiers dans le RDB), vous devriez désormais avoir un système d'exploitation fonctionnel.

Avis sur l'AmigaOS4.1 Classic


Fut une époque ou les utilisateurs d'Amiga raillaient les utilisateur de Windows.
Windows était trop compliqué a installer, Windows plantait tout le temps, il fallait tout le temps réinstaller Windows.

Depuis les années 90, force est de constater que les choses ont bien changées, de nos jours, un Windows a toutes les chances d'arriver a configurer tout seul les partitions sur le disque dur sans poser de questions, sur Amiga c'est bien plus compliqué.

Et Windows a continué a progresser mouture après mouture (au prix quelquefois de quelques expérimentations malheureuses), là où l'OS4 a gagné en fonctionnalités, mais pas forcément en facilité de prise en main, ce qui est un comble.

Cependant, l'OS4 installé, on retrouve rapidement les plaisirs d'antan, on reprend ses marques, on retrouve des icônes bien connues, d'autres sont apparues, ou améliorées, mais dans l'ensemble, mon avis est que l'OS4 c'est contenté d'une évolution minimale vers le PowerPC, et que finalement, si l'esprit de l'OS reste bien là, il est probablement temps de moderniser réellement ce système d'exploitation!

Il n'en reste pas moins que je trouve le système d'exploitation toujours aussi simple à utiliser au quotidien, et surtout, facile a programmer, ce qui est loin d'être le cas sur l'OS de Redmond.

Logithèque récente

Le nombre de développeurs sur la plateforme Amiga va sans cesse de façon....décroissante. Certes il reste des talents indéniables, mais la majorité des développeurs sont passé à autre chose.

Voici quelques références pour les applications "modernes"

os4depot.net  Ceux qui ont connu l'Aminet sauront de quoi il s'agit: c'est la version pour OS4. Vosu y trouverez quantités de logiciels pour OS4, la plupart sont gratuits.
digibooster 3 un tracker
Boing attitude un éditeur Français
Timberwolf un portage de la célèbre usine à gaz du web qu'est Firefox
CubicIDE un ide pour programmer (incontournable)
Amigans.net un forum actif pro AmigaOS4
Amigaworld.net un site dédié à tout les Amigas
Hyperion Entertainment  le site des développeurs de l'AmigaOS4
Amigaimpact.org le site Français de référence, vous y trouverez de l'aide en cas de besoins;)
http://www.amiga-ng.org/ un autre site Français bien connu








mardi 30 septembre 2014

Amiga OS4 sur WinUAE - Partie 4 (Paramétrage Réseau, mise à jour de l'OS)

Durant la troisième partie de ce tutoriel d'installation de l'AmigaOS4 Classic sur WinUAE, nous avons installé effectivement l'OS4 et si vous avez bien suivi ce tutoriel, l'OS4 a déjà du démarrer,
la première chose à faire: régler convenablement l'affichage...

Si l'OS4 ne démarre pas
Les causes peuvent êtres nombreuses....


  • Si vous obtenez un guru meditation (texte rouge sur fond noir) au démarrage, il y a fort a parier que vous vous êtes trompé dans la configuration du disque dur (avez vous bien créé une partition de boot <2go?  Avez vous bien installé le système de fichier dans le RDB?). Il faut reprendre la configuration de ces partitions!
  • Si WinUAE crashe, c'est probablement que vous avez soit activé des options de WinUAE qui ne fonctionnement pas en environnement PPC (ex: vous avez rajouté de la fastram, ou de la chipram, vous avez activé le partage de fichier avec le PC....). Il faut se contenter du strict nécessaire toutes ces options de WinUAE ont été développées pour l'émulation de l'OS1 à 3, mais pas pour l'OS4!



Encore de la configuration
Au premier démarrage, l'OS4 vous propose un petit assistant vous permettant de compléter l'installation et la configuration du système d'exploitation. Etant donné que la procédure est un peu particulière, vous pouvez fermer cette fenêtre, car l'essentiel est expliqué ici même!


Réglage de l'affichage

Double cliquer sur l'icône du disque dur (Workbench sur cet exemple)
Puis double cliquer sur l'icône "Prefs", et enfin "Screenmode"
Sélectionnez la résolution d'écran la plus importante avec une qualité de couleurs BGR24
Cliquez sur "Tester" pour vérifier que l'affichage est correct, puis "Enregistrer".

Nous disposons désormais d'une meilleure résolution d'affichage.

Se connecter à l'internet.

Pour la suite, il nous faudra bien entendu une connectivité à l'internet (mises à jour par exemple)....
Téléchargez la disquette contenant le nécessaire pour le réseau ici (si pas déjà fait).
NB: ces fichiers sont également disponibles sur le site de eabime.net dans la section "the zone".

Appuyez sur la touche f12
La fenêtre de configuration de WinUAE apparait,
Sélectionnez la disquette "Guide-files" comme ci-dessous
Cliquez sur le bouton "OK".

Après quelques instants, la disquette va apparaître sur le bureau du Workbench (OS4.1 setup files)

Double cliquer sur la disque, vous constatez la présence du pilote ethernet.device
Double cliquer sur votre disque dur de boot ((ici Workbench), puis double cliquez sur le dossier "Devs"
Faites glisser ethernet.Device dans devs/networks. (Si vous ne voyez pas ce dossier, rappelez vous le bon vieux temps, il faut faire par exemple un clic droit/afficher par/noms pour tout voir).



Puis, allez dans Workbench:prefs, et double cliquez sur l'icône "Internet".
Nous sommes dans la partie "Interfaces", cliquez sur le bouton "Nouveau", et choisissez le ethernet.Device que nous avons copié précédement (cliquez sur "Pilotes du périphérique")

Cochez la case "Essayer une configuration dynamique par DHCP"
Donnez un nom d'hote à la machine.
Cliquez sur le bouton "Utiliser"

Le système d'exploitation va donc essayer d'obtenir une configuration depuis le DHCP fourni par winuae. Répondez "Oui"

Puis Windows va vous demander de bien vouloir accréditer cette connexion, cliquez sur "Autoriser l'accès"


Une petite vérification: ouvrez le shell (une icône est présente en bas de l'écran pour se faire), puis saisissez shownetstatus dans la fenêtre.

L'IP est donc 10.0.2.15, la passerelle est 10.0.2.2
Vous ne pouvez pas faire de ping avec l'option SLIRP+Openports de WinUAE, qui ne gère pas les paquets ICMP. Vous pouvez toutefois faire un traceroute vers un site sur internet pour vérifier que la connectivité est bien présente.

Notre réseau est fonctionnel!

Installer les logiciels additionnels fournis avec OS4.1 classic

Double cliquez sur OS4.1 Extras Installer.
Cochez tous les logiciels, puis cliquez sur le bouton "Install"...patientez!

Après plusieurs minutes d'installation, de nouvelles icônes sont apparues dans Amidock (en quelque sorte, l'équivalant de la barre des tâches de Windows).


Mettre à jour le système d'exploitation avec les update 3 à 6

Avant de mettre à jour l'OS, je vous conseille de sauvegarder votre disque dur virtuel, histoire de ne pas vous retrouver "en panne", alors que tout allais bien avant l'update. Pour sauvegarder, côté windows, il suffit de dupliquer le disque dur virtuel dans le dossier d'installation de winuae\HDF

De plus, n'oubliez pas de rebooter entre chaque installation d'update (donc entre les update 3, 4 5 et 6). Je n'ai pas fait ceci lors de mon premier essai, et il semble que ceci est engendré un soucis du côté de la pile USB...la machine ne voulais plus démarrer correctement, heureusement, je disposais d'une sauvegarde!!!

L'OS4.1 classic contient l'update 2. Il reste encore a installer les update 3, 4 5 et 6!!!

Plusieurs solutions, la première est d'utiliser origyn web browser (ou un autre navigateur installé avec les "Extras") pour télécharger ces fichiers sur le site d'Hypérion (il faut impérativement enregistrer votre licence sur leur site!!!). Puis de les installer un par un.

Pour télécharger ces update, il est impératif de s'enregistrer sur le site d'hyperion (avec le numéro de série fournie dans la boite de l'OS4.1). Une fois cet enregistrement effectué, vous pouvez télécharger les update du système d'exploitation.

Une autre méthode est de tout télécharger sur le PC, puis de transformer tous ces fichiers en une image ISO avec un logiciel dédié (si vous ne savez pas comment faire....téléchargez depuis l'Amiga!!!!).

J'ai donc compilé ces update en une image ISO, que j'insère dans l'AmigaOS en appuyant sur la touche F12, et en allant cherche l'image ISO en question.

C'est donc parti pour l'installation des update 3 4 5 et 6....

Il faut impérativement mettre à jour l'OS, pour plus de stabilité et également disposer du logiciel AmiUpdate qui va mettre à jour ensuite les logiciels les plus important du système d'exploitation.

Utilisation de AmiUpdate

Une fois tous les updates 3 à 6 d'installés, AmiUpdate sera apparu sur la machine.
Cet utilitaire permet d'installer (comme WindowsUpdate....) des mises à jour de logiciels ou proposer de nouveaux logiciels plus ou moins indispensables.

Let's have a look:

Double cliquer sur l'icône du Workbench, puis sur "System", dans System se trouve désormais un dossier intitulé "AmiUpdate".Ouvrir le dossier, et lancer AmiUpdate!

Au premier lancement, il sera demandé de mettre à jour l'application AmiUpdate.

Voici à quoi ressemble l'application, cliquez sur le bouton "Recherche".
Lors de la première connexion, il vous sera demandé vos identifiants de mise à jour, ce sont ceux que vous avez créés sur le site de Hypérion lorsque vous avez enregistré l'OS4:!!! Sans ces identifiants, vous n'aurez droit qu'à pas grand chose en mises à jour!!!!

Voici ce que propose en mise à jour AmiUpdate:


Toutes les mises à jour sont sélectionnées par défaut, il ne reste plus qu'à cliquer sur le bouton "Mises à jour".
Certaines mises à jour ne pourront pas être installées automatiquement, aussi, AmiUpdate placera ces mises à jour dans le volume "RAM", et il vous faudra les installer manuellement!

Il faudra probablement répéter plusieurs fois l'opération pour épurer la totalité des mises à jour applicatives.

Une fois toutes les mises à jour effectuées, l'OS devrai tenir sur un peu moins de 500Go.